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Dallas Buyers Club - Jean-Marc Vallée
Je partais avec des très bon a priori avant d'aller voir ce film, et j'ai essayé de les oublier, car je me savais que j'allais être de toute façon déçu. Et finalement, je n'ai pas réussi à me les enlever avant le début du film, mais tout s'était envolé au bout de cinq minutes.
J'avoue avoir été supris par le ton du film, ne sachant pas vraiment à quoi il pouvait ressembler, ne connaissant pas le travail de Jean-Marc Vallée, même si C.R.A.Z.Y était, et est toujours sur ma liste de films qu'il faudrait quand même que je les vois.
Le personnage de Ron Woodroof, est parfaitement traité ayant droit à un développement de personnage bien amené, cohérent, ce qui est préférable quand on part d'une histoire vraie, ceci provoquant une empathie bienvenue, et permettant une immersion dans l'histoire grandement facilité. En effet son combat, qui naît peu à peu au fil du temps, nous paraît juste, et la façon dont il le mène, parfois extrême résonne parfois comme la plus approprié. Un bon alignement chaotic-good comme il faut. Si l'histoire a surement été remanié pour un meilleur rendu, cela n'apparaît pas, et au pire on s'en fout. La mise en scène pour sa part suit le même schéma.
Si les autres personnages sont également bien amenés, ils peuvent parfois paraître caricaturaux, étant proche d'archétype. Je ne sais pas si c'est l'effet recherché mais c'est ainsi que l'on peut le ressentir. Cependant force est de reconnaître que les acteurs leur donnant vie semblent les habiter, même si parfois je parlais de Jennifer (Garner) et non du Dr. Eve Saks, mais c'est plutôt ma faute, et elle n'y peut rien si son aura la dépasse dans ce film.
En ce qui concerne Matthew McConaughey (no-spell checking needed), il ne cesse de m'impressionner. Mud était une oeuvre qui laissait voir le talent qu'il possède, et The Wolf of Wall Street où il n'apparait pas longtemps, ou alors j'ai oublié que c'était lui éait marquant. Il franchit ici encore un pallier, et je suis comme déçu de ne pas m'être aperçu de son potentiel plus tôt. Jared Leto, comme McConaughey du reste, s'efface devant son personnage, ce qui pour moi est la preuve qu'un acteur est doué.
Par contre une nouvelle fois se mettre dans la peau d'un addict (il était d'ailleurs excellent dans Requiem for a Dream et Lord of War, et doit y'en avoir d'autres) ça peut laisser des traces.Et pour la petite anecdote perso de ma séance dont tout le monde se fout, et comme je l'ai comprends, 15 minutes de Bandes-Annonces, 0 de publicités avant un film, c'est une très bonne idée. Si le prix reste le même du moins.
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