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The Wolf of Wall Street - Martin Scorsese
A la base je voulais aller voir 12 Years a Slave, mais la séance en VO n'était que l'après-midi, du coup c'était un second choix. Je ne savais pas trop de quoi cela pouvait parler, mais je me suis dit que ça pourrait peut-être me servir pour les cours de monnaie, d'éco bancaire ou de marché des actifs. Et ben ouais, y'a facile 5-6 minutes utiles sur les 179 que dure le métrage.
Le reste est une histoire en fait plutôt classique, qui reprend un schéma de "Rise & Fall" (si ce terme existe, enfin ça permet de comprendre l'idée, non?) assez simple, mais néanmoins très bien traité. Alors certes le film est long, cependant toutes les parties possèdent leurs importances propres, et donnent presque envie d'être approfondi plus longuement, mais presque seulement.
Au niveau de l'interprétation Leonardo DiCaprio prouve une nouvelle qu'il maîtrise son art, ce n'est pas une surprise. Cette dernière vient pour ma part de Jonah Hill, qu'au final je ne connais pas trop, et pourtant je partais tout de même avec un a priori négatif, et il s'est révélé être un personnage intéressant et bien incarné. D'ailleurs chaque personnage est vraiment très bien traité, j'ai particulièrement apprécié la partition livré par Jon Bernthal (Brad Bodnick, le dealer). Et en ce qui concerne Jean Dujardin, il prouve qu'on peut être crédible dans un film américain sans savoir aligner deux mots d'anglais, et ça c'est une lueur d'espoir pour tout les anglophobes (Well, actually I ain't but I say this for those are, and can't understand this statement then.. er, fail).Après l’exagération des fêtes peut rebuter, mais est-ce une exagération. D'ailleurs, Leonardo DiCaprio qui organise des fêtes grandioses à Long Island, j'ai trouvé ça un peu méta, tout comme la tempête en bateau, mais ça c'est parce que je vois du méta partout, et je blâme Danny Pudi pour ça.
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