• Yves Saint-Laurent - YSL (Jalil Lespert)

    Si par hasard vous me croisiez dans la rue vous pourriez constatez que je ne m'intéresse pas vraiment à la mode, néanmoins le projet derrière ce film m'attirait et je suis donc allé voir ce que cela pouvait bien donner.

    Pour ce qui concerne les informations techniques, je vous renvoie à la fiche IMDb

     

    Et bien je n'ai pas été Yves Saint-Laurent - YSL (Jalil Lespert)déçu. Si dès les premiers crédits on nous apprend que ce film a été librement inspiré, c'en est pour le plus grand bien, puisqu'il nous permet de nous faire découvrir un personnage principal profondément humain, dans ce qu'il a de plus vrai, de plus drôle et de plus tragique et même temps. De plus tout les autres personnages ont vraiment été bien travaillés, et leur interprètes les incarnent avec une justesse impressionnante. Cependant il faut que reconnaître que Pierre Niney, puisque rôle titre évidemment, sort un peu du lot, à la fois par le travail qu'il fait sur sa voix, et que par les changements d'émotions que connait son personnage, provoquant, chez moi en tout cas, un sentiment d'attachement assez marqué, et que je n'aurais pas soupçonné envers lui. Guillaume Gallienne qui avait parfois tendance à m'insupporter, et dont je ne cherchais donc pas trop à connaitre davantage m'a fait totalement changé d'avis, et les scènes où ils sont tout deux réunis, c'est-à-dire quand même une grosse partie du film, ont toutes une intensité palpable, quelque soit les enjeux présents. En ce qui concerne les femmes qui l'ont inspiré, c'est surtout la première partie avec Victoire dont les relations qu'elle entretien avec les deux héros sont complexes, qui m'a le plus fasciné, aidé par l'interprétation de Charlotte Le Bon, poussée à fond, mais sans tomber dans un surjeu inutile.

    Le film est classé dans la catégorie biopic, qui je ne trouve ne veut pas dire grand chose, mais est surtout un concentré d'émotions empruntant autant au drame, qu'à la comédie ou à la romance, sans que l'un cannibalise l'autre.

    Au final j'ai eu envie d'en apprendre un peu plus à la fois sur l'oeuvre et la vie de cet artiste, puisque oui il s'agit d'art avec tout ce que cela implique comme conséquences, parfois tombant légèrement dans le cliché, mais toujours traité de la façon la plus appropriée.

    L'année commence bien pour l'instant.

    Nymph()maniac, vol. 1 - Lars von Trier »
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