Je suis actuellement en train d’essayer de créer, si ce n’est un classement, une liste objective, de mes réalisateurs préférés, eu égard au pourcentage de leur œuvre que j’ai vu. Darren Aronofsky était à 33,33 % et vient donc de passer à 50 %. En ayant apprécié tout ce que j’ai vu.

J’avoue que je ne suis pas fan de récits bibliques en tant que dogme, néanmoins je reconnais que ça peut donner de très bonnes histoires d’héroïc-fantasy ou d’anticipation post-apocalyptique (enfin postdiluvienne dans le cas présent). Ici la façon dont est abordée l’histoire, l’angle pris, permet d’approcher à la fois du film catastrophe et de la chronique familiale tout en faisant intervenir le fantastique.

Les prises de vues sont habilement  choisies et travaillées. Les séquences proche de l’animation 2D (je ne sais pas trop ce que c’était, mais on aurait dit du Michel Ocelot parfois) sont belles, mais tendent à casser l’ambiance qui a été crée auparavant. Une impression de gigantisme toujours présente.

Malheureusement la seule séance en V.O. dans tout l’Ille-et-Vilaine était à 21 :35, du coup obligé de le voir en V.F. Par conséquent il m’est difficile de parler de la performance des acteurs, même si on ressent l’implication de Russell Crowe dans son rôle qui est très physique, qui ne permet de sentir la folie en lui, puisque de mon point de vue, je crois que l’on pourrait le qualifier de dépressif narcissique à pulsions psychopathes. Les autres sont moins démonstratifs, si ce n’est Anthony Hopkins, mais peu présent au final. Et c’est toujours bien quand on met Emma Watson dans un film (e.g : The Perks of being a Wallflower, The Bling Ring)

Au final l’oeuvre est un bon cru (no pun intended) et surtout j’ai très envie de le revoir car je suis sur d’être passé à côté de plein de détails, et j’ai envie de le revoir. Mais pas tout de suite quand même.