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Joy - David O. Russell
Je n'ai pas cours, j'ai un peu d'argent, et il y a un film avec Jennifer Lawrence à l'affiche. Evidemment que je vais le voir.
Et j'ai bien fait
A travers cette histoire ce sont différents thèmes qui sont permis d'être abordés. La famille, et le relations compliqués quelle engendre. S'accrocher à ce que l'on croit, une sorte de résurgence de l'American Dream, qui pourrait se retrouver dans la formule de Thomas Jefferson sur la recherche du bonheur. Et surtout ce qui me semble être le cœur même de ce que veut nous enseigner le métrage, devenir soi-même, et parvenir le rester.
Si ces thèmes se retrouvent fréquemment dans les drames sociaux, et que le film peut être considéré comme tel, ici il emprunte plus aux films de gangsters, dont la mentalité est parfois proche. Puisque nous retrouvons avec quelqu'un qui "started form the bottom now [she] here" si on a envie de citer Drake. Les confrontations entre les personnages soutiennent cette idée, et quand à un moment Robert De Niro appelle Tony "conseiller" machinalement et même si c'est mal, j'entends le "consigliere" du Parrain I (dans lequel ne jouait pas De Niro).
D'ailleurs concernant les acteurs, ils sont tous justes, et cela permet grandement de mieux appréhender les relations les unissant. En particulier celles de la famille de Joy, entre sa grand-mère, sa mère, et surtout sa fille. Son fils restant à l'écart cependant, mais il me semble qu'il est très jeune donc je peux comprendre que ça n'apporte rien.
Jennifer Lawrence arrive à alterner les moments de pure classe, en particuliers quand elle rencontre ses rivaux, avec des scènes plus intimistes, limites personnelles, sans pour autant tomber dans la facilité. (Oui je suis rarement partial avec Jennifer Lawrence, mais je n'y peux rien si elle douée)
Et content d'avoir découvert Dascha Polanco hors de Litchfield.Cela aide le film à provoquer des émotions fortes, positives et négatives, et surtout sincères. Et je ne me rappelais plus avoir vécu ça depuis Million Dollar Baby (peut-être Comme Des Frères, mais moins).
En résumé, si je m'attendais plus ou moins à ce qu'allait être l'histoire, l'attachement provoqué par les personnages provoque une empathie immédiate qui fait qu'à la fin de la séance, d'avoir vécu cela, on se sent heureux. Et ça tombe bien, vu le titre du film.
Tags : gangsters, jennifer lawrence, robert de niro, edgar ramirez, orange is the new black, the godfather, mexican standoff
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