• The Big Short - Adam McKay

    J'ai un peu hésité avant d'aller voir ce film. Non pas qu'il ne m'intéressait pas, bien au contraire, mais plutôt que cela signifait ne pas travailler mes cours, alors que je devrais. Finalement, il s'avère que j'ai plus ou moins pu revoir des éléments de deuxième année (Economie Bancaire et Financière, et Mathématiques Financières).

    Et que c'est un putain de bon film.

    The Big Short Gosling Carellimage found @ http://lebillet.ch/the-big-short-casse-siecle/

    Le film utilise une narration extérieure, ce qui est à double tranchant puisque ça peut aussi bien servir l'idée, que la bousiller complètement. Elle est employée ici à bon escient, puisque l'oeuvre oscille entre fiction et parfois mockumentary. Cela permet de briser le quatrième mur sans complexe, et surtout de manière totalement justifié. Que ce soit pour de meilleures explications, assurés notamment par Margot Robbie qui a sûrement appris pleins de trucs après The Wolf of Wall Street, et Selena Gomez que j'apprécie énormément, voire trop vu mon âge.

    Si vous voulez encore approfondir le truc, je vous laisse la vidéo de Heu?reka qui explique aussi les choses.


    Voilà je ferme la parenthèse.

    Ou pour ajouter des touches d'humour, pourtant déjà bien présentes.

    En effet le film est par moment très drôle, ce qui est inquiétant quand on pense à pourquoi après coup. Les personnages pouvant être très cyniques, et parfois s'il ne le sont pas à la base, il tendent à le devenir.

    Au delà d'une réalisation soignée, et parfaitement rythmée, et plus que le fil conducteur de l'histoire, je trouve que ce sont ces personnages qui permettent de s'accrocher au récit, et de vraiment s'intéresser à ce qu'il se passe. Tous les interprètes sont dans le ton nécessaires aux éléments qu'ils developpent. Christian Bale joue bien, et la relation entre Ryan Gosling (très bavard dans le film, d'ailleurs c'est l'un des narrateurs) et Steve Carell fonctionne bien. Ce que prouvait déjà Crazy, Stupid, Love, et je me demande si ce n'est pas pour ça que voilà.

    Disposant déjà de beaucoup de personnages principaux (disons 5) certains personnages secondaires ne sont pas très développés, je pense en particulier à celui de Danny Strong qui le mériterait pourtant (si bien qu'à certains moments il me rappellait surtout le Javier Esposito (Jon Huertas) de Castle, car très peu de développement pour en faire quelqu'un à part).

    En résumé on est là face à un film rythmé, possédant une intrigue intéressante servi par de très bon comédiens, c'est plutôt cool.

    Ah oui si je n'ai pas parler de Karen Gillan que j'aime beaucoup (j'ai vu tous les Selfie quand-même) c'est parce que malgré le plaisir de la voir à l'écran, elle ne sert que d'élément de facilitation de scénario, pas grand chose à en dire en somme.

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